GALA

Entrevue spéciale d’Oscar CASTRO
A Isla Negra où il consomme régulièrement 
son bonheur en famille
Par Roger Gérard

R.G.: Quels sont les motifs de votre voyage au Chili?

 

O.C.: Chaque fois que mes activités me le permettent

je viens dans mon pays récupérer de l’énergie pour

continuer mon travail. Ça fait un moment que Gala

voulait une entrevue. Mon secrétaire pensait qu’il serait

plus intéressant que cette rencontre ait lieu dans mon pays.

 

R.G.: Vous avez l’intention de rester ?

 

O.C.: Non.

 

R.G.: Combien d’enfants avez-vous ?

 

O.C.: Cinq.

 

R.G.: Ils sont tous de la même mère ?

 

O.C.: Curieuse question. Il y a quelques jours, lors d’une conversation avec Dieu, j’ai eu le courage de lui poser la même question. Vous avez eu un seul enfant? Il m’a répondu que non. J’en ai deux: un garçon et une fille. Ensuite je lui ai demandé s’ils étaient de la même mère. Il m’a dit que ce n’est parce que les hommes se posent ce type de questions indiscrètes que je devais avoir le même manque de délicatesse avec lui et il est parti sans prévenir.

 

R.G.: Je comprends le message. Isla Negra est un endroit qui vous inspire ?

 

O.C.: Pas spécialement. Le problème c’est que quand je viens dans mon pays, je n’ai pas d’autre endroit où aller.

 

R.G.: Comment on se sent  quand un créateur comme vous viens vivre face à la maison du poète Pablo Neruda?

 

O.C.: La même chose que doit ressentir le Président français quand il voit des montres Rollex dans les vitrines de la Place Vendôme.

 

R.G.: C’est votre maison ? Un ami de la famille vous l’a prêtée ou est-ce une maison de famille ?

 

O.C.: L’autre jour je suis allé voir Dieu pour savoir s’il était fâché avec moi.

 

R.G.: Je comprends le message. Que pensent les chiliens quand ils vous voient avec des chaussures Christian Dior aux pieds ?

 

O.C.: Je pense qu’ils sont contents de me voir parcourir le monde, marchant sur la merde que laissent tous les industriels qui se préoccupent  de la mode et de la haute couture.

 

R.G. : Est-ce vrai que vous avez des relations intimes avec la mère de Carla Bruni ?

 

O.C: Bien sûr. Nous avons une excellente relation. Rien d’équivoque. Nous nous connaissons depuis de nombreuses années. Notre amitié est née il y a plus de vingt ans quand je suis arrivé en exil à Paris. La maman de Carla tenait à cette époque une pizzeria avec livraison à domicile. Elle m’a donné du travail comme livreur de pizzas. J’avais une mobylette et c’est ainsi que je connais Paris comme ma poche. Nous sommes devenus amis. C’est une vieille amitié. Le reste est connu de tous.

 

R. G. On dit que le Président Sarkozy vous appelle “Mon beau-père chéri”?

 

O.C.: Il le fait pour m’énerver, pour me rappeler mon âge. Ce sont des blagues amicales. Lui aussi s’énerve quand je lui dis: “mon petit rat chaud”.

 

R.G: Quel est le thème du spectacle que vous êtes venu écrire à Isla Negra?

 

O.C.: L’écologie.

 

R.G.: Vous pensez gagner de l’argent avec l’écologie ?

 

O.C.: Gagner de l’argent n’a jamais été mon fort. J’ai passé des années à essayer de gagner de l’argent avec la révolution et ça n’a jamais donné de résultat. Maintenant j’espère gagner de l’argent avec l’écologie, beaucoup... oui, beaucoup d’argent j’espère.

 

Isla Negra

est un

endroit qui

vous inspire ?



31/01/2008
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